Jean-Michel Pouzet
photographe plasticien
Ex enseignant en Économie, il est aujourd'hui installé près des Sables d’Olonne. Photographe plasticien, il pratique une photographie contemporaine, minimaliste, coloriste et narrative, où l’interprétation allégorique est de mise.
Fondateur dans les années 70 du groupe Talasa à Nantes pour une photographie sociale, il milite désormais pour une photographie plasticienne se délivrant de certaines normes académiques.
Il est présent dans de très nombreuses expositions partout en France et à l’étranger.
Son exposition « Séries surjectives » présente dix séries, composées de grands formats de 90X120 et 90 X67, qui s’évadent dans des histoires éloignées de toutes objectivité ou subjectivité, où les mots se mettent au niveau des images pour composer des sortes de fabulettes, miroir critique de notre monde actuel.
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La surjectivité Le style est marqué par l’utilisation L’image et le texte s’entrelacent Le visiteur est appelé à faire usage des deux lectures : celle du texte, celle de l’image et de les gouter ensemble comme si l’une était le miroir de l’autre, comme si l’écrit plus l’image étaient le texte et la musique d’une « chanson photographique » |
Les « Séries surjectives » représentent le troisième opus de cette démarche artistique, après les deux autres expositions « Impressions symboliques » et « Une Autre réalité ». Des expositions vues et reconnues dans de nombreux lieux en France et au Québec.
Texte accompagnant la série " Le cimetière des éléphants volants " :
" Ce mastodonte de fer n'est pas un monstre. Deux grands trous couverts d'un voile de tristesse supplient comme un chien implore protection. Cette tonne d'acier est une masse dont la sensibilité gratifie de sens l'acte de création humaine.
Dans ce dédale, je ne sais plus où perdre mon regard. Sur la lande paisible gisent en rangs serrés et à perte de vue un enchevêtrement d'ailes, de cockpits et de fuselages. Le soleil déchire les yeux. La main posée en visière,l'oeil aux aguets et les lèvres serrés, j'explore ce cimetière d'éléphants volants.
Et dire que tout cela a volé !
Un éperon planté sur le nez, des ogives suspendues aux ailerons suggèrent que quelques uns ont du batailler ferme lors des fatales missions.
Et dire que certains ont tué.
Les Hublots brûlants et éblouissants semblent renvoyer encore les "oh" et "ah" de passagers frappés par la beauté du sol.
Et dire que la vue du ciel les a enchantés !
Tout près, se faufile une créature lourde et métallique. L'homme éléphant ? Le regard est creusé dans le métal. Inattendu, il n'est en rien de fer, il serait plutôt aussi bavard qu'un bréviaire. Ce regard s'adresse à son créateur, en quête d'une gratitude jamais reçue.
Et dire que ces yeux sont inventés ! "
- J-M Pouzet / Beaune, 2011 -
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